النشـرة
الفنيـة..
تتويـج
Au rythme des Mouachahates et des
Koudoud Halabiya
(chants d’Alep)
Badr Rami
inaugure l'Opéra Royal de Mascate d’Oman
النشـرة
الإخبـارية
Ahmed Tarek
L’artiste syrien
virtuose Badr Rami , natif du Maroc, a émerveillé avec brio le grand
public de sultanat d'Oman lors de
la soirée inaugurale initiée récemment à
l'Opéra Royal de Mascate , et ce
en présence de plusieurs personnalités culturelles et officielles en
l’occurrence le ministre de la
culture, le ministre de l’environnement,
ambassadeur du Maroc, ambassadeur syrien,
et plusieurs poètes et artistes
de renom , ainsi que diverses nationalités arabes et étrangères
dont le point commun est la paix et la tolérance . Il est à signaler
que l'Opéra Royal de Mascate est un lieu de premier plan pour les arts
musicaux et la culture au sultanat d'Oman. L'opéra est situé dans le district
Shati Al Qurm de Mascate, sur la rue du Sultan Qabus. Construit sur les ordres
royaux du Sultan Qabus d'Oman, l'Opéra Royal de Mascate est un représentant
unique et fascinant de l'architecture omanaise contemporaine, et a une capacité
d'accueil de 1100 personnes. Le complexe de l'opéra se compose d'une salle de
concert, d'un auditorium, de jardins, de marchés, de restaurants de luxe et
d'un centre artistique de production de musique, de théâtre et d'opéra.
Après avoir animé
une conférence de presse digne de son
statut mondial rehaussée par la présence
de tous les organismes médiatiques accrédités,
tous supports confondus, Badr Rami a
ré enchanté les mélomanes par sa voix angélique et son calibre
charismatique qui nous rappelle Sabah Fakhri , son père spirituel et son
idole . Notre star a été en compagnie de l’orchestre « Angham Achark » (mélodies de l’orient) dirigé
par on père, le célèbre violoniste
et Maestro Mohamed Rami Zeitouni.
A l’issue de cette soirée
mémorable, le ministre de la culture,
Mohamed Toubi, lui a remet un trophée à
titre de couronnement et d’estime.
De son coté, Issam El Malah,
président des activités et des affaires
de l'Opéra Royal de Mascate, lui
a dédié un trophée et un livre volumineux, signe révélateur et acte de solennelle
consécration et
reconnaissance dans le cadre
d’une cession portant le nom mythique de l’artiste de renommé internationale
Pavarotti.
Dans ce
contexte convivial et notoire, Badr
Rami, Pavarotti du Maroc selon
l’expression de l’artiste illustre Pavarotti, a donné conjointement avec son père Rami Zeitouni une conférence culturelle et artistique à l’Université du Sultan Qabus, département de la musique,
et ce au profit des étudiant chercheurs
et mélomanes, en présence du doyen de
ladite université et des pédagogues et professeurs chercheurs . A cet égard, il a
révélé l’histoire des Mouachahates
(poèmes à forme ¬fixe) et des Koudoud Halabiya (chants d’Alep), en
mettant l’accent sur les valeurs
musicales et patrimoniales. Une occasion idoine pour présenter , pour la
première fois dans un pays arabe frère ,
son album de référence « Fi Rihabi Annagham : Al Koudoud Halabia » ( Dans
le sillage de la mélodie - Al Koudoud Halabia» ) ( Tome I)
qui a drainé un grand nombre
de férus et funs aux cotés de sa nouvelle chanson single « Bent
Elechrin» ( fille à vingt ans ) composée par l’artiste syrien Mazzine Al
Ayoubi ,
en s’inspirant de son
répertoire musical dans ses
répartitions mélodiques émouvantes .
Cette première chanson est un
grand tournant dans son parcours artistique personnalisé. La télévision d'Oman a consacré un spécial
sur son parcours artistique en tant
qu’une des figures incontournables du tarab arabe à l’échelle mondiale. Il s’agit d’une grande escale humaine de la rencontre, du
partage et du dialogue interculturel. Cet
artiste hypersensible est
doté d’une longue formation
approfondie dans le domaine de la
chanson arabe originale après avoir
côtoyé les vétérans de ce domaine
en l’occurrence Sabah Fakhri très jeune.
Sur cette participation, Bader Rami nous a confié : « je tiens à saluer vivement et chaleureusement
tous les organisateurs de cette
manifestation artistique grandiose à
l'Opéra Royal de Mascate pour
leur accueil, leur passion et leur professionnalisme. Ma participation est
dédiée avec cœur ouvert et volontiers à
mon pays d’origine, la Syrie, et à mon pays natal ; le Maroc. J’ai l’insigne honneur de porter le drapeau
marocain et de représenter le
Royaume Marocains de par le monde, en
souhaitant à Sa Majesté LE Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste,
santé et prospérité. A titre de cette
cordialité et amour pour le Maroc, j’ai chanté deux chansons marocaines qui
figurent dans le répertoire musical authentique. J’estime
que toutes les initiatives
culturelles, ont gagné ce
pari civilisation el ; à
savoir l’acte d’affirmer le rôle
primordial que peut jouer Attarab
Alarabi dans toutes ses formes
d’expression dans le dialogue
interculturel ainsi que dans le partage
des expériences entre les artistes. C’est toute une plate forme d’action,
d’échange et de découverte dont la démarche consiste à « faire faire »,
c’est à dire de veiller sur la
valorisation et la promotion de la
création artistique ainsi que les actions à caractère culturel par le biais de
partenariats appropriés.
Par
ailleurs, cet événement incontournable est
une occasion pour faire voir quelques facettes représentatives de la musique sacrée en
présence effective d’un parterre
distingué de nos pères spirituels en l’occurrence Sabah Fakhri . Notre souci majeur est de
tisser des liens d’échange et de partage
pour une meilleure coexistence et
partenariat entre les artistes qui ont accepté l’invitation
de ce rendez- vous et qui ont fait preuve de leur potentiel créatif. A
ce titre, je tiens à saluer encore une fois
tous les acteurs culturels et les mélomanes
pour le grand soutien accordé à
l’art du Tarab Alarabi pensé
et réfléchi de telle façon que
les artistes, tout autant que les
auditeurs s, puissent s’y reconnaître. ». Et d’ajouter : « l’originalité
de ma démarche se traduit par l’univers mystique multidimensionnel du
Tarab Alarabi Alassil sur les
traces de Mohamed Abdelwahab et Oumo Kaltoum. C’est un chant original qui s’inscrit dans la culture de la
jouissance, de la tolérance et de
la concorde internationale. Notre troupe « Angham Achark » tient à
exprimer les valeurs nobles vouées à l’amour au sens
spirituel du terme, en exploitant la charge symbolique de l’éducation spirituelle. C’est un champ libre
et pur qui englobe tout et démontre l’unité de l’existence, mais il est aussi
le voile suprême dressé devant le Très Haut.
Ainsi, le chant mystique est une
voix universelle qui permet la purification des âmes. En tant
qu’artiste, j’essaie de mettre en valeur cette culture humaine
selon une vision moderne qui
repose sur la réflexion, la méditation
et la nouveauté, tout en affirmant la
nécessité de redynamiser le rôle de ce
patrimoine musical dans ce sens. Il s’avère très important de souligner
que l’art du Tarab Alarabi est un art
spirituel par excellence vu ses conceptions idéales et ses valeurs éthiques. Cette pratique musicale axée sur l’élévation et la sublimation
témoigne de l’apport de paix et de beauté de par le monde. Elle est imprégnée
par une soif de majesté, de splendeur et
d’ouverture sur l’autre, ce qui montre la richesse de l’esthétique islamique.
L’importance de cet art dans le paysage artistique mondial est évidente : la
majorité des tendances contemporaines sont inspirées de cet art dont la philosophie découle essentiellement de la
beauté divine
».
A titre de
rappel, Badr Rami va animer la
soirée inaugurale la première édition
du Festival International
Tariqua aissaoua organisée
par l’Association Fès Saiss en
partenariat avec beaucoup
d’organismes publics et privés
du 19 au 21 avril 2018 au
Palais Mechouar à Casablanca. Premier de son genre, ce festival
est l’occasion pour les citoyens et les partenaires de partager des moments de joie et de fierté
à travers une série d’activités riches en échanges et de partages.
Bio express
Badr a su
conserver et maitriser l’âme du Tarab, cette ivresse musicale qui saisit
l’auditoire mélomane, en animant depuis des années de nombreux concerts au
rythme de beaux textes mystiques et poétiques. Il est à rappeler que Badr Rami,
artiste d’origine syrienne, né au Maroc à Casablanca le 03 juin 1986.
Son père, le célèbre violoniste et
Maestro Mohamed Rami Zeitouni, est né à Alep (Syrie), ville reconnue pour
l’authenticité, la culture ancestrale et la passion de ses habitants pour le
Tarab, art originel et spirituel de cette contrée. Sur les traces de grandes
figures de la chanson arabe, Badr a
impressionné par sa voix angélique les
mélomanes lors de ses soirées artistiques
animées de par le monde. Une étoile rayonnante dans le domaine des Mouachahates (poèmes à forme ¬fixe) et
des Koudoud Halabiya (chants d’Alep). Disciple et fils spirituel de grand
chanteur de renommée internationale
Sabah Fakhri. Il devient très
jeune un adepte des chansons de la vida
Oum Kalthoum et de grand maestro de toutes les générations Mohamed Abdelwahab. Il entame sa carrière
artistique à la fin des années 90 et choisit rapidement un style original et
authentique qui fera de lui un nom
illustre et incontesté de la
scène musicale arabe contemporaine. Chanteur
de renom doté d’une longue formation approfondie dans le domaine de la chanson arabe originale auprès
des vétérans de ce domaine, Badr
Rami s’attache à la conservation et à
l’interprétation des chansons les plus représentatives du chant
arabe, et ce d’une manière singulière et inédite, tout en restant fidèle à la voie authentique de son école de référence : Sabah Fakhri
Les grands artistes ont bien apprécié
à l’unanimité son talent créatif ,
entre autres, Sabah Fakhri qui a bien voulu le présenter
comme une star montante lors de la soirée de clôture du Festival de Fès de
la Culture Soufie en 2009, ainsi que
Wadie Essafi, le compositeur égyptien Mohamed Soultan, l’écrivain
journaliste égyptien Wajdy Al Hakim et le chanteur marocain Abdelwahab Doukkali.
Les écoles des
grands chanteurs arabes demeurent pour
lui une source inépuisable tels que: Cheikh Sabri Moudallal, Mohamed khairi ,
Adib Dayekh, Oum Kalthoum, Mohamed Abdelwahab, Wadie Essafi, , Sayed
Darwich, Cheikh Ali Darwich, Mohamed
Othmane, Cheikh Omar Al Batch, cheikh Bakri El Kourdi, Cheikh Salama Hijazi et
bien d’autres.
Badr Rami essaie à sa manière d’apporter aux
Mouachahates et aux Koudoud Halabiya une touche novatrice, en maîtrisant un
répertoire très vaste incluant les grands poètes arabes classiques ou
contemporains. A l’instar de grands ténors, il a su donner le meilleur de
lui-même en chantant des parties improvisées et mesurées allant du Samaï
(assorties de compositions) et Mouwachah au Dawr, et de Taqsims
(d’improvisation sur des modes) au Mawal (déclamation développée sur un poème)
puis les Koudouds Halabiya…